Une réunion de crise a été organisée, le 8 novembre 2013 à Bruxelles, entre la Commission européenne et les acteurs de la filière avicole, venus en importante délégation. « Cette réunion a permis aux parties prenantes d'exposer leur situation extrêmement critique et a ouvert des pistes de travail pour l'avenir, dans un climat franc et constructif », a indiqué Agnès Le Brun, députée européenne et maire de Morlaix (Finistère), dans un communiqué de presse.
A la sortie de la rencontre, Agnès Le Brun a déclaré qu‘une partie des incompréhensions avait été dépassée et que le dialogue avait été relancé. Elle estime que chacun a « partagé sa conviction du solide avenir de la production avicole bretonne ».
Elle ajoute que « la France va avoir à sa disponibilité, dès janvier, un volume très conséquent d'aides européennes dans le cadre de la politique agricole commune. Ces aides doivent venir immédiatement en soutien de la filière pour permettre aussi bien à l'amont qu'à l'aval de saisir les opportunités qu'offrent le marché mondial et le marché européen. Car il y a un marché pour nos productions ! »
En conclusion, Agnès Le Brun insiste sur le fait que « cette stratégie ne répond pas à l'urgence absolue de cette crise. Dès lors, elle doit être précédée d'une étape essentielle : le déblocage le plus rapide possible par le gouvernement d'un plan de sauvetage permettant de faire le lien jusqu'à la disponibilité des fonds européens. »