Le volailler Doux, en grave difficulté il y a deux ans, est redevenu bénéficiaire et va même se remettre à embaucher en 2015, a annoncé Arnaud Marion, président du directoire du groupe, sur France Info.
« L'avenir, c'est de continuer à faire travailler toute cette partie de la Bretagne », a-t-il déclaré. Plus d'une centaine d'embauches sont prévues, a-t-il ajouté, sans plus de précision. Le groupe breton emploie actuellement 2.200 personnes.
Perspectives de production en hausse
Un peu plus d'un an seulement après sa sortie du redressement judiciaire, le groupe bénéficie actuellement de la dépréciation de l'euro. Ce facteur l'avantage car il exporte 100 % de sa production de poulet congelé vers le Moyen-Orient, où les factures sont libellées en dollars. Ses perspectives de production pour 2015 ont été revues à la hausse.
Le groupe Doux, qui détient la marque Père dodu, est bénéficiaire depuis six mois, et envisage de faire 25 millions d'euros de résultat d'exploitation en 2015, a annoncé en outre M. Marion.
Le capital de Doux est aujourd'hui détenu à 25 % par le groupe saoudien Almunajem et à 75 % par D&P Participations, filiale à 100% de la holding de Didier Calmels, homme d'affaires spécialisé dans la reprise d'entreprises en faillite.
Doux avait été placé en redressement judiciaire en juin 2012, en raison de dettes importantes. Dans la foulée, il avait supprimé près d'un millier d'emplois avant d'établir un plan de continuation, validé à la fin de novembre 2013 par le tribunal de commerce de Quimper.