Le groupe Tilly-Sabco, qui a déposé une offre de reprise du groupe volailler Doux en redressement judiciaire, a précisé que son projet pesait 55 millions d'euros, a indiqué le groupe mercredi dans un communiqué.
L'industriel, basé dans le Finistère, à Guerlesquin, a proposé au début de juillet de reprendre les 588 emplois en CDI des activités de « grand export » de poulets entiers surgelés du volailler Doux, à Châteaulin (Finistère) et Chantonnay (Vendée), ainsi que de « racheter 50 % » des créances des éleveurs de volaille de chair du grand Ouest.
Détaillant son offre de reprise, d'un « coût global de 55 millions d'euros », le groupe a indiqué que « le prix d'acquisition des actifs [...] et le soutien aux éleveurs » y pesaient « 24 millions d'euros ».
« La remise à niveau des sites de Doux sur les trois premières années » s'élève, elle, à 20,1 millions d'euros, selon la même source, qui précise que « la poursuite de la modernisation de l'outil de Guerlesquin » – qui appartient à Tilly-Sabco – se monte à « 10 millions d'euros ».
Tilly-Sabco, détenu à 100 % par Daniel Sauvaget, a réalisé un chiffre d'affaires de 125 millions d'euros en 2011, « essentiellement effectué par la commercialisation de poulets entiers surgelés sur les pays de la péninsule Arabique (80 % du chiffre d'affaires) ».
De son côté, en 2010, les exportations de poulets surgelés vers le Moyen-Orient représentaient 36 % du chiffre d'affaires du groupe Doux, selon les chiffres fournis par le volailler breton.