Après deux campagnes d'existence, les vins sans indication géographique (VSIG) avec mention de cépage ont vu leurs volumes échangés en vrac exploser en Aquitaine, dans le Val de Loire et le Midi-Pyrénées.
En rouges et rosés, le Languedoc-Roussillon reste le berceau naturel des VSIG. En 2010-2011, ce vignoble a représenté près des trois quarts du total des volumes de VSIG avec mention de cépage échangés en vrac en France et plus de la moitié des VSIG sans mention de cépage.
Toutefois, cette grande région viticole n’est plus la seule sur le créneau comme le montre le bilan régional du marché vrac des VSIG réalisé par FranceAgriMer pour le conseil spécialisé viticole réuni le 19 octobre 2011.
À l’exception des vignobles du Centre, de l’Est et de la Bourgogne qui restent fidèles à l’AOC, les VSIG sont désormais produits dans la plupart des régions viticoles.
Comme le montrent les cartes présentées lors du dernier conseil spécialisé de FranceAgriMer, les évolutions sont particulièrement impressionnantes dans le Val de Loire, en Aquitaine et dans le Midi-Pyrénées.
Lors de la dernière campagne, 23.859 hl de VSIG avec mention de cépages rouges se sont échangés en vrac en Aquitaine, soit deux fois plus qu’en 2009-2010. Le merlot représente 80 % des volumes, le cabernet-sauvignon les 20 % restants.
En blanc, le total des VSIG échangés en Aquitaine avec mention de cépage s’est élevé à 15.700 hl : 46 % d’ugni blanc, 34 % de chardonnay et 9 % de sauvignon.
En Val de Loire, ce marché des VSIG avec mention de cépage a totalisé 24.141 hl en rouges (dont 36 % de gamay et 27 % de cabernet franc) et 40.591 hl de blancs (dont 54 % de chardonnay et 35 % de sauvignon).
Dans le Midi-Pyrénées, le marché des VSIG avec mention de cépage a représenté 13.940 hl de rouges (dont 63 % de merlot, 11 % de cabernet-sauvignon et 10 % de syrah) et 92.380 hl de blancs (37 % de colombard, 34 % de sauvignon et 27 % de chardonnay).