La Fédération nationale bovine (FNB) rappelle, le 9 avril 2015 dans un communiqué, sa position sur l'étiquetage de l'origine des viandes.
Le syndicat se félicite de la condamnation d'un grossiste néerlandais, accusé d'avoir commercialisé de la viande de cheval sous la dénomination de viande de bœuf. Mais il regrette que la Commission européenne n'ait toujours pas tranché en faveur d'un étiquetage des viandes utilisées comme ingrédient. La FNB l'accuse d'être « plus sensible au lobby des traders internationaux qu'à la mobilisation du Parlement européen et des professionnels de la filière française ».
Selon le syndicat, la Commission se retranche derrière les coûts supposés des mesures d'étiquetage pour ne pas agir. « Coûts qui, par ailleurs, semblent particulièrement surestimés, note-t-il. La mollesse de la Commission sur le sujet est d'autant plus incompréhensible que la consommation de plats préparés à base de viande se développe, légitimant la demande des consommateurs d'une information de l'origine des viandes. »
