« Il est bien connu que la viande de cheval est plus fragile et plus sensible, pouvant développer des bactéries sans un traitement rapide », souligne la Fédération nationale agroalimentaire et forestière (Fnaf-CGT), qui refuse que soit « banalisé » le « scandale » des plats cuisinés étiquetés « pur bœuf ».
« Le gouvernement, en soutenant l'absence de risques sanitaires pour rassurer à toute force les consommateurs, banalise cette “affaire” et tergiverse face au refus de l'Ania (1) de remettre en place et de renforcer les contrôles publics, au profit de l'autocontrôle dont on voit aujourd'hui les dérives », déplore la Fnaf-CGT dans un communiqué du 5 mars 2013.
« Or, soutenir que, finalement, manger du cheval à la place du bœuf, il n'y aurait pas de quoi fouetter un chat, c'est sous-estimer gravement, encore une fois, les conséquences de la financiarisation de la filière. [...]Il est bien connu que la viande de cheval est plus fragile et plus sensible, pouvant développer des bactéries sans un traitement rapide. »
« La CGT revendique une maîtrise publique de la filière des viandes, des moyens accrus pour des services vétérinaires publics et de véritables contrôles publics. Elle demande l'abrogation de la LME [loi de modernisation de l'économie], la remunicipalisation notamment du secteur de l'abattage [...] ».
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(1) Ania: Association nationale des industries alimentaires.