Mardi après-midi, lors d'une conférence de presse à Sainte-Florence en Vendée, la Fédération nationale bovine (FNB) a réaffirmé ses attentes à l'égard du ministre de l'Agriculture qui doit assister mercredi après-midi à l'assemblée générale de l'organisation syndicale aux Sables-d'Olonne.
Pierre Chevalier, son président, a en particulier insisté sur la nécessité de créer une cellule d'exportation pour soutenir les ventes d'animaux et de viande française dans les pays tiers. Il ne semblait en revanche pas se faire beaucoup d'illusion sur une éventuelle annonce concernant la future prime à la vache allaitante.
La FNB estime que ces marchés dans les pays tiers sont aujourd'hui le seul moyen d'obtenir une revalorisation des prix à la production. « Nous ne nous en sortirons pas sans les pays tiers, a insisté Pierre Chevalier. Nous ne sortirons pas le secteur de la crise en restant sur notre marché intérieur. »
La cellule d'exportation que le syndicat espère voir créée associerait les services du ministère de l'Agriculture concernés par ce dossier, le cabinet du ministre, l'interprofession et FranceAgriMer.
Concernant le dossier de la prime à la vache allaitante, le syndicat ne partage visiblement pas le même point de vue que le ministre. « Nous n'avons pas la même vision de l'agriculture que Stéphane le Foll, affirme Jean-Pierre Fleury, le secrétaire général de la FNB. Il a une vision du passé, nous nous avons celle de l'avenir. Je crains qu'il soit incapable demain de nous dire quoi que ce soit sur le montant de la future prime couplée à la vache allaitante. Alors que les discussions durent depuis un mois, depuis le dernier CSO. La solution est facile, mais il faut avoir le courage de prendre les décisions. »
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