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Veaux/Tendriade

Des éleveurs du Sud-Ouest face au désengagement de leur intégrateur

Publié le mardi 30 décembre 2008 - 17h38

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Veaux pie noir et pie rouge. © C. Thiriet
Veaux pie noir et pie rouge. © C. Thiriet

«Nous avons aujourd’hui la certitude que Tendriade a signé un protocole d’accord avec Sobeval pour la cession de 12.000 à 13.000 places d’engraissement», soutient Jean-Yves Aubin, le président de l’Association de défense des intérêts des éleveurs Tendriade du Sud-Ouest (Adietso). Et les 6.000 places des éleveurs de veaux de boucherie des Pyrénées-Atlantiques, des Landes et des Hautes-Pyrénées qu’il représente font partie du lot.

«Nous ne voulons pas de cette solution, poursuit-il. Nous voulons reprendre la main sur l’avenir de nos ateliers et trouver une solution durable.»

C’est en septembre que Tendriade, filiale du groupe Lactalis, a informé les trente-sept éleveurs béarnais avec lesquels elle travaille, de son intention de se désengager du secteur.

«A l’époque, ils nous ont incités à envisager la mise en place d’une organisation de producteurs (OP), se souvient Jean-Yves Aubin. Puis ils nous ont laissés sans nouvelles jusqu’au 14 novembre, date à laquelle nous avons enfin pu les rencontrer.»

Et là, plus question d’OP mais d’un transfert des contrats à un autre intégrateur. Deux entreprises sont alors en piste: le groupe français Serval et sa filiale GLV d’un côté, Sobeval, membre du groupe néerlandais VanDrie de l’autre. C’est finalement ce dernier qui emporte le morceau.

«Le 1er janvier prochain, Sobeval reprend le stock, détaille Jean-Yves Aubin. D’un aliment d’allaitement avec de la poudre de lait, nous allons passer à une formule ''sans lait''. Et c’est à nous d’assumer les difficultés que cela posera.»

L’entreprise devrait proposer de nouveaux contrats aux éleveurs. «Ceux que je représente ne veulent pas rejoindre Sobeval, insiste-t-il. Quitte à rester sans veaux quelque temps. Ils nous soutiennent dans nos réflexions sur la création d’une OP.»

Plusieurs contacts sérieux ont été noués dans cette optique, mais il reste à trouver les partenaires pour financer les 4 millions d’euros de fonds de roulement nécessaire.

Une filière régionale en jeu

Derrière l’Adietso, il y a un abatteur de la région, et des chevillards. «Les veaux que nous produirions avec Sobeval ne correspondraient pas à leurs besoins, assure Jean-Yves Aubin. Nous élevons majoritairement des veaux croisés pour les bouchers. Avec Sobeval, ce serait des prim’holsteins destinés à la transformation et à la grande distribution.»

E.R.


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