La FNSEA a déploré, mardi, dans un communiqué, que l'agriculture européenne fasse une nouvelle fois office de variable d'ajustement, dans les négociations commerciales entre l'Union européenne et le Mercosur.
Elle constate que l'étude qui vient d'être publiée par Bruxelles au sujet des négociations avec le Mercosur montre les « bienfaits » d'un accord pour l'industrie et les services, et les « méfaits » pour l'agriculture.
« L'Europe agricole n'est pas à brader sauf à penser que nourrir l'Europe et le monde n'est plus un objectif ni même une mission », s'exclame le syndicat.
La FNSEA demande au Parlement européen, au président de la République et au gouvernement de tout mettre en œuvre pour stopper les « errements » de la Commission européenne.
« Mieux vaut pas d'accord qu'un mauvais accord. En effet, à force d'aligner des chiffres en oubliant les vies qui vont derrière, on ne voit pas la réalité des choses ni la réelle potentialité des secteurs économiques », poursuit-elle.
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jeudi 05 mai 2011 - 09h20
Ils ont raison; est ce qu'il y aura un jour un moyen de mettre la Commission de Bruxelles sous contrôle: ils font n'importe quoi depuis des années sans rien, ni personne pour les arrêter lorsqu'ils prennent les mauvaises décisions; une véritable dictature de technocrates. Les décisions devraient au moins être approuvées (et pas à titre consultatif) par le parlement, un refus de celui-ci devant être respecté.