L’avenir des régimes de certification de la qualité, leur fonctionnement dans le marché intérieur ainsi que leur potentiel et bénéfices ont été évalués et discutés par les parties intéressées et les experts concernés lors de la conférence (Food Quality Certification – Adding Value to Farm Produce), qui s’est tenue à Bruxelles les 5 et 6 février, a indiqué la Commission européenne dans un communiqué.
A cette occasion la commissaire européenne à l’Agriculture, Mariann Fischer Boel a affirmé que « un système d’étiquetage européen ou un logo européen pourraient transmettre de manière plus efficace le message sur la qualité des produits alimentaires de l’UE.» Il est toutefois nécessaire d’analyser de manière plus approfondie comment un logo européen pourrait concrètement être utilisé car « beaucoup des parties intéressées sont sceptiques », a-t-elle précisé.
Les régimes de certification peuvent « améliorer la communication avec les consommateurs sur les denrées alimentaires », « aider les consommateurs à faire des choix informés » et « permettre aux zones rurales de conserver une plus grande part de la valeur ajoutée », souligne Bruxelles.
Toutefois, « les agriculteurs se plaignent des contrôles redondants et des coûts de participation élevés ». La Commission encourage les opérateurs des systèmes de qualité à utiliser des critères de référence (benchmarking), à promouvoir la reconnaissance mutuelle et à réduire les doubles emplois en matière d’audit et de contrôle.
Les agriculteurs et les premiers transformateurs, devraient participer à l’élaboration des régimes de certification – ou même en devenir les propriétaires.
Il importe par ailleurs de répondre à d’autres préoccupations, qui concernent le risque d’entraves à la libre circulation sur le marché intérieur ainsi que les difficultés causées aux exportateurs des pays en développement.
Il appartient aux autorités des États membres et à la Commission d’assurer le respect des règles régissant le marché intérieur et d’empêcher tout abus de position dominante ainsi que toute entente illicite.
Il a par ailleurs été convenu qu’il est nécessaire de poursuivre les recherches sur les aspects économiques des régimes de qualité alimentaire, en particulier sur leur impact au niveau des revenus agricoles et du développement rural.