Guillaume Garrot, le ministre délégué à l'Agroalimentaire, a déclaré ce mardi 21 mai 2013 à la sortie d'une réunion avec les professionnels de la filière de la viande que les entreprises agroalimentaires allaient mettre en œuvre dès le jour-même une charte antifraude.
Le ministre a annoncé aussi la mise au point d'ici à la rentrée, d'un code des usages applicables aux viandes utilisées comme ingrédients dans les plats préparés. Enfin, Paris entend obtenir un prolongement européen à ces mesures « pour leur donner pleine puissance ».
La charte antifraude évoquée par Guillaume Garrot a reçu l'aval des pouvoirs publics. Elle sera diffusée par l'Association nationale des industries alimentaires (Ania). « Il s'agit d'améliorer les contrôles sur la qualité et de détecter les tentatives de fraudes aux travers de signaux d'alerte, comme le prix », détaille Guillaume Garrot. L'Ania a déjà communiqué sur cette charte antifraude, le 21 février dernier, après la précédente réunion de la filière au ministère de l'Agriculture.
Avec le code des usages, le ministère entend faire le ménage dans ce que les industriels appellent le minerai. « Jusqu'à maintenant, les règles étaient floues, trop floues, poursuit le ministre. Pour la composition de ces minerais, il y aura des morceaux autorisés [à entrer dans leur composition, NDLR], et d'autres pas. Ce code dira le muscle qu'il faut et interdira les morceaux de tendons ou de cartilage. » Seront concernées les viandes de bœuf, de mouton, de porc et de volailles.
Au niveau communautaire, les autorités françaises attendent de la Commission qu'elle respecte les engagements pris au plus fort du scandale sur la viande de cheval. Elles espèrent aussi obtenir la création d'un réseau antifraude communautaire ou la mise en place d'un agrément spécifique pour les traders. Concernant la mention de l'origine des viandes sur les plats préparés, « on sent la volonté de certains gouvernements vaciller, et pourquoi pas tomber, complète Benoît Hamon, le ministre délégué à la Consommation. L'Angleterre est moins allante. Nous souhaitons qu'elle s'engage avec plus de force. »
controle controleur
mercredi 22 mai 2013 - 14h21
Si la dsv avait fait son travail il ni aurait pas besoin de controle car des controles part des controleurs qui controlent des controleurs qui controlent a la fin on ne saient qui controle quoi et qui tout ce cirque ne fait que des empolis fictifs !crocodile40