«Depuis plusieurs mois, la CGB négocie avec les industriels, pour que les planteurs puissent bénéficier d'une rémunération en lien avec les prix du marché, pour le sucre excédentaire. Jusqu'à présent, nous n'avons pas eu beaucoup de retours», a regretté vendredi Eric Lainé, président de la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB). Il s'exprimait à l'issue d'une conférence de presse organisée par la CGB.
En effet, cette année, les prix du marché du sucre sont élevés et des négociations sont en cours pour que les planteurs de betteraves puissent bénéficier de cette aubaine.
Plus généralement, la CGB a annoncé faire pression pour que la modalité de la rémunération des contrats de sucre hors quotas, puisse être négociée avant les semis. «Aujourd'hui encore, les producteurs sèment de la betterave sous contrat, sans définition des modalités de calcul du prix», a déploré Alain Jeanroy, directeur de la CGB.
«C'est une difficulté majeure et nous comptons sur la LMA (loi de modernisation agricole) pour que les contrats incluent obligatoirement une indication à la fois de volume et de prix», a t-il ajouté.
«Nous voulons être rémunérés en pourcentage du produit fini», a également relevé Eric Lainé.
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