Lors d'une conférence de presse de présentation de ses résultats de 2013, à Paris le 12 février 2013, le groupe Sofiprotéol a indiqué avoir connu une année 2013 « perturbée ».
Avec des ventes en repli de 4 %, Sofiprotéol garde cependant ses ambitions intactes avec notamment des investissements exceptionnels l'an passé.
« 2013 a été une année perturbée car l'environnement économique était perturbé », a introduit Jean-Philippe Puig, le directeur général.
Le chiffre d'affaires a reculé de 4 % à 7 milliards d'euros. La marge brute d'exploitation (EBITDA), a fléchi de 24 % à 185 millions.
Le groupe n'a pas révélé son résultat net car les comptes ne sont pas encore définitifs, mais il devrait être en hausse et supérieur au 34 millions d'euros enregistrés en 2011.
Ce sont essentiellement les résultats du pôle végétal qui ont plombé les comptes. Le chiffre d'affaires de Diester industrie a reculé de 11,1 % à 2,4 milliards. Le premier producteur de biodiesel en Europe a souffert pendant la première partie de l'année des importations de biocarburant d'Indonésie et d'Argentine. Mais heureusement pour Sofiprotéol, Bruxelles a imposé dès l'été des taxes aux producteurs argentins et indonésiens accusés de vendre à perte.
Saipol, qui sépare l'huile des tourteaux dans les graines (trituration) accuse également des ventes en baisse de 4,2 % à 2,4 milliards. Les ventes des huiles Lesieur, numéro un des huiles alimentaires en France, se sont aussi repliées de 4,7 % en raison de la baisse des volumes vendues, à 697 millions. Dans ce pôle, seuls l'oléochimie et les activités du groupe en Roumanie et au Maroc sont en hausse.
Le chiffre d'affaires du pôle animal ressort lui en hausse de 3,9 % à 1,9 milliard, soutenu notamment par la bonne tenue de Sanders, spécialiste de l'alimentation animale qui a signé des partenariats stratégiques comme avec Euralis, spécialiste du foie gras. En revanche, les filières des œufs (marque Matines acquise en 2013) et volailles sont en recul.