« En 2009, la part des semences fermières a atteint 54 % en blé tendre », a estimé Sylvain Ducroquet, président de la Coordination nationale pour la défense des semences fermières (CNDSF), lors d'un point de presse le mardi 2 mars 2010 au Salon de l'agriculture. Les semences fermières ont connu, toutes céréales confondues, une hausse de 25 % entre 2009 et 2010. »
« Les semences fermières de pois et féveroles connaissent aussi une explosion grâce au plan de relance des protéagineux. »
« De même pour les semences fermières de cultures intermédiaires avec la directive nitrates », a énuméré S. Ducroquet.
Cette progression fait suite à deux années de pénurie en variétés de semences certifiées et s'explique par la recherche de la réduction des charges des agriculteurs.
La CNDSF souhaite aller plus loin pour favoriser l'utilisation des semences fermières.
« A l'occasion de la révision du règlement européen sur le secteur des semences, nous demandons à ce que la liste des 21 espèces autorisées en semences fermières soit rallongée. Il faut un système qui tienne compte de la liberté qu'a l'agriculteur de produire les espèces de son choix en semences certifiées. Ces semences, rappelle le président de la CNDSF, permettent d'assurer l'approvisionnement et de réduire les charges. »