La 26e édition de la Semaine du goût, qui défend « le mieux-manger », s'engage cette année dans la lutte contre le gaspillage alimentaire, tout en conservant les « ateliers » et « leçons » de goût qui ont fait sa popularité depuis un quart de siècle.
Du 12 au 18 octobre, des « tables du goût » seront organisées pour sensibiliser au gaspillage alimentaire. Un cahier des charges a été élaboré par l'élu (divers droite) de Courbevoie, Arash Derambarsh, grand militant de la cause antigaspillage. Les chefs qui organisent ces tables du goût devront n'acheter que des produits entiers (poissons, volailles, fruits et légumes), utiliser toutes les parties, privilégier le bio, ne mettre qu'un menu à la carte, etc.
Selon la FAO, le gaspillage alimentaire dans les pays industrialisés représente 222 millions de tonnes par an, soit presque l'équivalent de la production alimentaire nette de l'Afrique subsaharienne (230 Mt/an), rappellent les organisateurs de la Semaine du goût. La quantité de nourriture jetée par les producteurs, distributeurs et consommateurs des pays dits « riches » pourrait nourrir sept fois la population souffrant de faim dans le monde, soulignent-ils.
La vanille à l'honneur
L'autre thématique de ces « tables du goût » sera cette année la vanille, mise en valeur dans les mets sucrés ou salés, en utilisant tous les types de vanille du monde. Pour le grand public, les « ateliers du goût » sont organisés sur des marchés, dans des collectivités locales, des associations, des musées, ou chez de simples particuliers passionnés.
Les « leçons de goût » dans les classes, qui ont permis à ce jour à 5 millions d'enfants de s'initier à des saveurs nouvelles, seront proposées comme tous les ans, mais avec pour la première fois une déclinaison en vidéo pour les classes inscrites sur le site Legout.com.
Lancée en 1990, la Semaine du goût veut donner « l'occasion aux professionnels et au grand public de se retrouver pour s'initier au goût et aux richesses du patrimoine culinaire français ».
Cela évite le gaspillage, permet de le réduire
dimanche 11 octobre 2015 - 13h17
La semaine du gout aurait pu étre une belle idée. Dommage que son objectif soit l'occasion aux professionnels et au grand public de se retrouver pour s'initier au gout afin de piller les richesses du patrimoine culinaire Français. Car je constate que ces industriels en améliorant le gout de leurs productions, augmentent leurs ventes chaque année. Ces transformations proviennent de produits d'origines étrangères ou de producteurs Français exploités Aujourd'hui 90% de nos boulangers, de nos pâtissiers, ne fabriquent plus, ils achètent ce qu'ils vendent, ils terminent seulement la cuisson. Plus de 95% de nos petits bouchers ne fabriquent pas le quart de ce qu'ils vendent, c'est de l'industriel.... Les chefs se font piquer leurs recettes par l'industrie, en montrant ce qui plait... Mais cela ne change rien, ces industriels produiraient malgré tout, autant qu'ils soient Français malgré tout... Dommage que le vrai gout des productions Françaises soient si galvaudés...