L'agence de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) a annoncé le lundi 13 juin 2011 le lancement d'une initiative visant à produire plus de nourriture d'ici à 2050, en ciblant essentiellement les petits agriculteurs des pays en développement, en suivant la voie d'une « intensification durable de la production agricole ».
La nouvelle approche, baptisée « Produire plus avec moins » et présentée dans un ouvrage du même nom, prévoit d'aider les familles agricoles à faible revenu – quelque 2,5 milliards de personnes – à économiser sur les coûts de production et à bâtir des agro-écosystèmes sains pour optimiser les rendements, et à investir dans leur santé et leur éducation.
Pour nourrir une population mondiale projetée à 9,2 milliards d'habitants en 2050, la production doit progresser de 70 % dans le monde en général et de 100 % dans les pays en développement en particulier, a rappelé la FAO.
Selon le document, « le modèle actuel de production intensive ne peut pas relever les défis du nouveau millénaire : pour croître, l'agriculture doit apprendre à économiser ».
L'approche « Produire plus avec moins » s'inspire en partie des techniques d'agriculture de conservation, qui éliminent – ou réduisent au minimum – les labours et le travail du sol.
Les résidus végétaux forment une couverture de protection sur les champs et les céréales sont cultivées en rotation avec des légumineuses.
D'autres techniques mises au point par la FAO et ses partenaires comprennent l'irrigation de précision pour obtenir un meilleur rendement par goutte à goutte et l'épandage localisé des engrais, qui peut doubler la quantité de nutriments absorbés par les plantes.
Toutes ces méthodes contribuent à réduire de 30 % les besoins en eau des cultures et jusqu'à 60 % les coûts énergétiques.
Dans certains cas, les rendements agricoles peuvent être multipliés par six, comme le montrent des essais conduits récemment avec le maïs en Afrique australe. Les rendements moyens des fermes pratiquant ces techniques dans 57 pays à faible revenu ont augmenté de près de 80 %, selon une étude.
D'après la FAO, les gouvernements auront aussi besoin de renforcer leurs programmes nationaux de sélection végétale pour mettre au point de nouvelles variétés de semences résistantes au changement climatique, et d'utiliser les intrants externes plus efficacement.
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mardi 14 juin 2011 - 14h17
ILs rêvent. Ci on fait tout ça, c'est la pénurie garantie. Est ce que les brillants esprits qui ont cogité cela ont seulement une fois dans leur vie mis une paire de bottes!