Plus de la moitié des hommes et les deux tiers des femmes travaillant dans l'agriculture déclarent des symptômes musculo-squelettiques, qu'ils soient salariés ou non. L'âge n'arrange pas les choses.
Une enquête (1) de l'Institut de veille sanitaire (InVS), publiée dans le bulletin épidémiologique hebdomadaire du 10 mars 2015, montre une « forte prévalence » des symptômes musculo-squelettiques du membre supérieur chez les travailleurs de l'agriculture. Ils constituent ainsi – hommes et femmes, salariés et non-salariés – une « population à surveiller en particulier, et à cibler en termes d'actions de prévention », souligne l'InVS.
Parmi les travailleurs de l'agriculture, 54 % des hommes et 67 % des femmes ont déclaré des symptômes du membre supérieur au cours des 12 mois précédant l'enquête. Les symptômes de l'épaule étaient les plus fréquents (38 %), suivis de ceux de la zone main/poignet (36 %) et coude/avant-bras (27 %). La prévalence des symptômes main/poignet était plus élevée chez les femmes (49 % vs. 31 % des hommes) (tableau 1 du document joint). Parmi les trois localisations, seul le coude/avant-bras, chez les hommes, présentait une différence significative de prévalence selon l'âge, les plus âgés étant les plus concernés (tableau 2).
La prévalence de symptômes du membre supérieur de plus de 30 jours au cours des douze derniers mois était de 20 % chez les hommes et 34 % chez les femmes. Pour les trois localisations, chez les hommes, les prévalences de plus de 30 jours étaient significativement plus importantes chez les plus âgés.
L'influence du temps de travail
La douleur était déclarée permanente au niveau de l'épaule par 11 % des femmes et 6 % des hommes, au niveau de la zone main/poignet par 11 % des femmes et 5 % des hommes, et au niveau du coude/avant-bras par 5 % des femmes et 4 % des hommes. La prévalence des douleurs permanentes était différente selon l'âge uniquement chez les hommes, pour l'épaule et la zone main/poignet, les plus âgés étant les plus concernés.
L'InVS ne met pas en évidence de différence significative de prévalence des symptômes du membre supérieur selon le statut (salarié ou non) et, pour les salariés, selon le type de contrat (CDI ou « précaire »). En revanche, les femmes travaillant à temps complet déclaraient plus fréquemment que celles à temps partiel des symptômes du coude/avant-bras au cours des 12 derniers mois (tableau 3). De même, les hommes travaillant à temps complet déclaraient plus fréquemment avoir souffert plus de 30 jours du membre supérieur (20 % versus 3 %), notamment de l'épaule (10 % vs. 3 %) et du coude/avant-bras (10 % vs. 3 %).
____
(1) Les travailleurs ont été recrutés dans cinq départements par tirage au sort dans les bases de données de la MSA. L'échantillon d'analyse était constitué de 1.130 travailleurs (792 hommes et 338 femmes), âgés de 18 à 65 ans, en activité au moment de l'enquête, en 2010.
C' est bien
mardi 10 mars 2015 - 20h45
c'est bien une enquête bidon et une de plus ce n'est pas pour autant que ces gens ont droits à une pension ou une mise en retraite anticipé aller touraine encore un peu de mauvaise foi et ils se seront morts pour certains en ayant cotisé sans retour sur investissement donc comment les caisse de retraite sont en faillites trop de gros salaire a des improductifs et aux pensions de retraite mirobolantes.Il est vrai la ou il n'y a pas de gène il n'a pas de plaisir crocodile40