Générations futures a fait analyser 31 échantillons de salades achetées dans des supermarchés de la Picardie entre le 28 mai et le 21 juillet 2015.
Les résultats ne montrent aucun dépassement de limites maximales de résidus (LMR) de produits phytosanitaires. Mais ce résultat est contesté par François Veillerrette, porte-parole de l'association, car « l'effet cocktail n'est pas pris en compte dans les LMR ni l'effet des perturbateurs endocriniens ».
En revanche, sont relevés quatre échantillons d'origine française qui contiennent une matière active interdite. « Deux contiennent du DDT interdit en France depuis plus de 40 ans, précise le porte-parole et doit donc provenir du sol. » Un contient du cyproconazole (fongicide) et le denier du mandipropamide (fongicide) et de l'imidaclopride (insecticide). « Face à ces situations illégales, nous demandons que la loi soit appliquée strictement, » réclame François Veillerette, qui pointe également du doigt les pesticides suspectés d'être des perturbateurs endocriniens.
« La Commission européenne doit donner une définition des perturbateurs endocriniens à la fin de 2016 ou au début de 2017 mais nous faisons pression pour que les délais soient raccourcis afin de réduire l'exposition des populations. Nous attendons du gouvernement qu'il force l'Europe à appliquer au plus vite les décisions prises dans le cadre du règlement européen 1107/2009 interdisant la mise sur le marché des pesticides perturbateurs endocriniens. »
Une menace pour qui ?
lundi 28 septembre 2015 - 09h52
Pourquoi autoriser un minimum de résidus, pour faire plaisir au consommateur sans doute, ou pour la simple raison que l'on est incapable de faire mieux. Mais cela ne doit pas étre dangereux pour la santé... De méme je pense que s'il y avait menace ,par simple soucis de précaution, nos dirigeants auraient interdit ces pesticides suspectés d'étre des perturbateurs endocriniens. La commission doit donner simplement une définition fin 2016 ou début 2017 si tout va bien. Alors vous voyez bien qu'il n'y a pas urgence, après la définition la commission étudiera en 2018 ou 2019 s'il y a un danger. Après 2020 nous verrons se qu'il y a lieu de faire. Nos chimistes d'ici la auront bien trouvés des produits pour remplacer aussi efficaces et aussi dangereux, mais ils seront différents. Autrefois la mort était donnée de différentes façons pendaisons, le billot, ou plus proprement la guillotine.... Mais à la fin le résultat pour la personne était toujours le méme...