Le revenu agricole de 2013, en recul de 19,8 % sur le territoire national, a connu une évolution hétérogène selon les régions, indique le ministère de l'Agriculture dans une publication Agreste diffusée le 10 juillet 2014.
Les régions céréalières sont les plus touchées avec une chute du revenu de près de 50 % en Ile-de-France, qui passe de 76.400 € en 2012 à 38.900 € de moyenne en 2013, la diminution atteint 30 % pour le Centre, la Haute-Normandie et la Picardie. La baisse du cours des céréales a été particulièrement préjudiciable pour ces régions concernées par les grandes cultures.
Les régions d'élevage moins impactées
Les régions d'élevage laitier sont également touchées par la baisse du prix des céréales qui ne s'est pas répercutée immédiatement sur l'alimentation animale. La Lorraine subit une baisse de revenu égal à certaines régions davantage céréalières (-30 %), alors que la Franche-Comté et la Basse-Normandie se situent respectivement à -18 % et -14 %.
Les régions davantage de bovin viande sont moins impactées avec des baisses de revenu de 5 % pour le Limousin et l'Auvergne. Dans le Limousin, le revenu 2013 (21.300 €) s'établit même au-dessus de la moyenne 2010-2012 (19.300 €).
En Bretagne et dans les Pays de la Loire, c'est la chute du résultat des élevages porcins et avicoles qui a impacté le revenu des agriculteurs avec une baisse respective de -17 % et -18 % dans ses régions.
La Champagne-Ardennes en hausse
D'autres secteurs ont su bénéficier de tendances positives. En Champagne-Ardenne par exemple, l'augmentation de la production de champagne a placé la région en tête de l'augmentation des revenus agricoles avec une moyenne de 20 %. Certaines régions viticoles touchées par les intempéries telles que l'Aquitaine, n'ont pas pu profiter de cette dynamique et voient leur revenu diminuer.
Enfin, les productions fruitières stabiliseraient le résultat dans les grandes régions productrices telles qu'en Provence-Alpes-Côte d'Azur ou dans le Rhône-Alpes, il s'y établirait respectivement à 29.700 € et 28.200 €.
et le pire est à venir
lundi 14 juillet 2014 - 14h39
Quand je vois l'état des récoltes à venir après une première quinzaine de juillet très pluvieuse (perte de PS, grains germés)....et le cours des céréales déprimés, sans parler de la baisse des aides je crois que le dans un an les chiffres seront vraiment catastrophiques.....mais ce n'est pas grave pour ces statisticiens et prévisionnistes du dimanche, ils auront toujours la même paie, pendant que nous chercherons comment nourrir nos familles...