La FNSEA demande au gouvernement une enveloppe annuelle de 60 millions d'euros pour aider les régions les plus fragiles, «c'est-à-dire celles à faible potentiel céréalier», «pour ceux qui pratiquent la rotation des cultures», indique Jean-Michel Lemétayer, le président du syndicat, lundi dans une interview au quotidien Le Figaro.
Cette aide rotationnelle vise à atténuer l'impact de la réorientation des aides pour les exploitations céréalières de ces régions où les rendements sont plus faibles.
Pour éviter un prélèvement trop important sur les exploitations céréalières, le conseil d'administration de la FNSEA avait déjà décidé le 19 mars de réattribuer aux exploitations concernées, les 11 points de prélèvement sur les 25% d'aides COP (céréales, oléagineux et protéagineux) encore couplées.