Le commissaire européen à l'Agriculture a rendu compte, mardi devant le Conseil agricole de l'UE, des travaux du groupe européen à haut niveau sur la viande bovine. Dacian Ciolos a annoncé qu'il s'inspirerait de ces recommandations en vue de la « définition d'outils concrets et opérationnels » qui s'inscriront dans ses propositions de réforme de la Pac, attendues en octobre prochain.
Le groupe à haut niveau, qui rassemble les services de la Commission, des professionnels et les représentants des Etats membres, s'est réuni trois fois depuis la mi-juin. Selon Dacian Ciolos, qui juge ses propositions « très constructives », le groupe d'experts a mis l'accent sur les points suivants :
- « Le soutien via les paiements directs reste crucial pour un futur durable du secteur bovin spécialisé. Complémentaire aux revenus provenant du marché, cet outil devra pouvoir donner une certaine flexibilité aux Etats membres pour prendre en compte les problèmes spécifiques de certaines régions ou de certaines formes/systèmes d'agriculture. Le maintien d'un certain degré soutien couplé facultatif a été jugé par les participants comme le prolongement logique de cette flexibilité nécessaire. Il ressort aussi du groupe de travail que la production de viande doit être analysée en prenant en compte la composante alimentation qui peut être produite sur la ferme. Le traitement adéquat de certains systèmes de production sans terre est aussi relevé par le groupe de travail. »
- Outils de gestion des marchés : « je partage avec le groupe l'opinion qu'ils doivent être opérationnels, comme filet de sécurité, sans pour autant mettre en question le principe de l'orientation au marché. Les crises récentes dans les secteurs laitier et porcin ont démontré l'utilité et la pertinence de ces outils. Elles ont aussi montré qu'il faut analyser la santé économique réelle du secteur et que les données prix ne suffisent plus. Ces outils doivent être efficaces et pouvoir se déclencher quand le problème arrive, non quand il a fait des dégâts non récupérables. »
- Fonctionnement de la chaîne alimentaire : « une attente forte a été exprimée (..) pour un cadre juridique qui permette aux Etats membres et au secteur de : mieux organiser le fonctionnement de la filière, notamment en assurant davantage de transparence des prix ; donner aux producteurs les outils pour augmenter leur pouvoir de négociation, par le renforcement des organisations de producteurs et de l'interprofession. »
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vendredi 22 juillet 2011 - 12h01
toutes les propositions se terminerons par les promesses pour nous faire rever que la situation dans elevage peut sameliorer, on attendons travaillons pour la gloire