Après le tour de table organisé par le ministre de l'Agriculture le jeudi 26 septembre 2013 au Conseil supérieur d'orientation de l'agriculture, les organisations du « Groupe Pac 2013 » estiment que les ambitions affichées par les autorités françaises lors des négociations européennes pour une Pac plus juste et plus verte, « montrent d'inquiétants signes de faiblesse au moment de passer à l'acte en France. Majoration des aides directes sur les premiers hectares a minima, développement de l'agroécologie remis en cause... »
A la veille de l'annonce des choix français au Sommet de l'élevage le 2 octobre, le Groupe Pac 2013 en appelle au président de la République « pour arbitrer en faveur d'une politique agricole et de développement rural qui place la Pac au service de l'intérêt général ».
Pour le Groupe Pac 2013, une harmonisation des montants d'aides à l'hectare à l'horizon de 2019 doit être une priorité. « Sans cela, les aides du deuxième pilier ne pourront être pleinement efficaces pour œuvrer à la conversion agroécologique de l'agriculture. » Il souhaite également que le paiement redistributif (la surprime des 52 premiers hectares), afin de favoriser l'emploi sur les petites et moyennes exploitations, représente 30 % des aides directes, pas moins.
Enfin, pour remplir l'ambition agroécologique portée par le gouvernement, il juge indispensable un transfert financier « conséquent » des aides directes – premier pilier – vers des mesures ciblées de la politique de développement rural (mesures agroenvironnementales, agriculture biologique...) – deuxième pilier.
« La gestion et la protection des ressources naturelles, comme la lutte contre le changement climatique, sont des objectifs indissociables de la réduction des inégalités de revenu entre exploitations agricoles, du soutien de l'emploi dans les territoires, de l'aide aux jeunes installés, et du soutien à l'élevage à l'herbe et dans les zones défavorisées », revendique le Groupe Pac 2013.
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jeudi 03 octobre 2013 - 09h33
Ce n'est pas avec ça qu'on va "doubler" la production d'ici 2050; en tous cas pas chez nous; ce sera plutot - 30%