Une espèce animale sur six risque de disparaître sous les effets du réchauffement climatique si les émissions de CO2 se poursuivent au rythme actuel, indique une étude de l'Université du Connecticut (USA) publiée dans la revue Science. « Les risques d'extinction vont s'accélérer, pour menacer jusqu'à 16 % des espèces animales s'il n'y a pas de changement des politiques actuelles », souligne le chercheur Mark Urban, l'auteur principal.
En analysant 170 études portant sur la faune et la flore dans plusieurs régions du monde, il a constaté que la perte de biodiversité s'accélérait pour chaque degré Celsius d'accroissement de la température. Avec une augmentation de seulement 2°C des températures mondiales d'ici à la fin du siècle par rapport à l'ère pré-industrielle, 5,2 % des espèces seraient menacées extinction, contre 2,8 % actuellement. Avec une hausse de 3°C, ce sont 8,5 % des espèces qui pourraient disparaître. Si le mercure grimpe de 4,3°C, 16 % des espèces animales seraient menacées.
L'Europe relativement épargnée
Mark Urban a également conclu que le danger d'extinction variait selon les régions du globe, plus ou moins affectées par le réchauffement. Dans certains pays de l'hémisphère austral, où des habitats se réduisent sans possibilité pour des animaux de se déplacer suffisamment vite, comme des reptiles et des amphibiens, les risques de disparition sont les plus élevés : jusqu'à 23 % des espèces en Amérique du Sud et 14 % en Australie et en Nouvelle-Zélande seraient menacés. L'Amérique du Nord et l'Europe sont les régions où le risque est le plus faible, avec respectivement 5 et 6 % des espèces en danger. Selon le chercheur, 7,9 % des espèces du globe disparaîtront dans tous les cas.
« Nous avons un besoin urgent d'adopter des stratégies qui limitent le changement climatique si nous voulons éviter une accélération des extinctions animales (...) et de mettre en oeuvre des stratégies de conservation pour protéger les espèces animales les plus menacées », plaide Mark Urban.
fonds de commerce
lundi 04 mai 2015 - 16h36
Décidément, le réchauffement-changement-dérèglement climatique a bon dos. Rares sont les études prospectives qui n'y font pas référence. Pensez donc, il y a tellement d'argent à gagner en études où l'emploi du conditionnel est obligatoire. Pourtant, les faits sont têtus: les dernières données (semaine passée) de température de la basse troposphère (source UAH) montrent l'absence d'augmentation de la température moyenne depuis maintenant 18 ans. ça commence à devenir significatif. Alors, ces études, ce n'est plus de la science, c'est devenu de la politique.. Mélanger science et politique n'a jamais donné rien de bon.