Pour la première fois en 2008, le projet Grignon énergie positive a évalué les émissions de protoxyde d'azote (N2O) des cultures de la ferme expérimentale de Grignon. Ce calcul permettra d'évaluer l'impact des productions végétales de la ferme sur le changement climatique plus précisément que l'évaluation obtenue à partir de coefficients d'émission.
Six parcelles ont été équipées de chambres hermétiques placées sur le sol pour suivre sept cultures. A l'aide d'une seringue, trois échantillons sont pris pendant que le N2O s'accumule. Les émissions varient de 11,2 kg éq. CO2/ha/jour pour le maïs à 1,4 pour une prairie. Mais les données de la période hivernale n'étant pas encore disponibles, les résultats sont surévalués.
Ces résultats amorcent la constitution d'une base de références locales afin de mieux comprendre les phénomènes impliqués dans les émissions de N2O des cultures et l'influence de différents facteurs.