L'interprofession souhaite que soit reconnue l'utilité de la culture des protéagineux en France sur le plan agronomique et économique.
Lors de la «Journée nationale protéagineux», qui s'est déroulée le mardi 29 avril 2008 à Chartres, l'Unip (Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines) a exprimé son souhait que «les politiques publiques donnent les moyens de soutenir cette production et ces marchés».
Pierre Cuypers, le président de l'Unip, a ajouté qu'on est à une «période charnière dans les négociations avec les pouvoirs publics à la veille de la présidence française de l'Union européenne, où il ne faut faire aucun faux pas».
Les arguments qui pèsent en faveur des protéagineux sont pourtant nombreux. L'intérêt agronomique et environnemental sous-estimé en Europe «avec seulement 3% de surfaces cultivées».
D'autre part, l'offre a du mal à suivre des débouchés qui existent sur des créneaux porteurs. Ce sont les exportations pour l'alimentation humaine et les utilisations internes pour l'industrie agroalimentaire. «Ces marchés devraient être segmentés et mieux répondre aux attentes en termes de qualité et de régularité, ce qui nécessite aussi un niveau de production plus élevé», a confié Pierre Duclos, d'Invivo.