Le lundi 22 décembre est le dernier jour pour consulter l'arrêté abeilles et pour éventuellement faire des remarques à son sujet. Rappelons qu'il s'agit d'un texte relatif aux conditions d'utilisation des insecticides et acaricides à usage agricole en vue de protéger les abeilles et autres insectes pollinisateurs. Pourtant, de nouvelles réactions se font entendre.
L'AGPM estime, dans un communiqué du 19 décembre 2014, que les propositions faites dans ce texte sont inacceptables. En effet, il prévoit que ces traitements ne pourront se réaliser qu'à partir de 2 heures avant le coucher du soleil pour le maïs, qui bénéficie d'une dérogation. Or la filière du maïs « plaide pour une extension des plages de traitements à partir de 14h00, justifiée techniquement sur la base des résultats d'expérimentations menées par Arvalis ».
Surdimensionner les outils de pulvérisation ?
Par ailleurs, pour la Coordination rurale, les préconisations faites dans cette révision de l'arrêté du 28 novembre 2003 ne sont basées sur aucun fondement scientifique. Dans un communiqué publié le 19 décembre sur son site internet, le syndicat donne l'exemple des viticulteurs qui pourront traiter 2 heures avant le coucher du soleil car ils bénéficient également d'une dérogation.
Pourtant, la Coordination rurale rappelle que les fleurs de vigne ne sont pas appétentes pour les abeilles et que l'efficacité des produits étant au minimum de plusieurs jours, il est fortement prévisible qu'une application, même nocturne, conserve son efficacité la journée suivante. « Il faudra donc jongler entre cet arrêté et les arrêtés antibruits qui interdisent les travaux agricoles au-delà de 22 heures », complète le syndicat. Cela devrait en conséquence également contraindre les agriculteurs à surdimensionner leurs outils de pulvérisation.
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mardi 23 décembre 2014 - 11h44
Tu as tout dis, je n'ai pas semer de colza cette année pour ces raisons et les abeilles pourront allez sur le chien-dent pour trouver du pollen.