«Le retour à des négociations interprofessionnelles ne doit pas conduire à des baisses de prix du lait. La Confédération paysanne, exclue des négociations, n’engagerait pas la responsabilité des producteurs par la signature d’un accord introduisant une perte de revenu. D’autres le feront peut-être», a affirmé le syndicat, lundi dans un communiqué, alors qu'une nouvelle réunion de négociations doit avoir lieu mardi.
«L’augmentation des charges de production de près de 20% justifie une position ferme des producteurs. Les entreprises doivent s’acquitter de leur dette de 27 €/1.000 l du deuxième trimestre pour restaurer la confiance des producteurs», argumente la Confédération paysanne.
Le Cniel (interprofession) et les pouvoirs publics «doivent prendre des décisions pour résoudre le problème de fond engendré par des excédents de production dus aux augmentations du quota national non justifié par des marchés existants», estime-t-elle.
«La crise laitière d’aujourd’hui était prévisible à la suite des décisions du ministre de l’Agriculture de pousser les producteurs à remplir le quota français. La décision d’augmenter à nouveau le quota de 1% jusqu’en 2014, prise la semaine dernière au Luxembourg par les ministres européens ne laisse augurer rien de bon», poursuit-elle.
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