Dans sa note mensuelle de conjoncture parue lundi, le ministère de l'Agriculture relève qu'au mois de janvier 2013, les prix des produits agricoles dépassent globalement de 12 % environ ceux de janvier 2012. La hausse repose essentiellement sur les grandes cultures, et sur l'ensemble des fruits et légumes. Elle est aussi soutenue pour les vins et les animaux de boucherie.
En janvier 2013, les cours céréaliers sont supérieurs de 35 % aux prix moyens de 2008-2012. Cependant, leur hausse entre décembre et janvier passe de 36 % à 19 %. Les cours s'inscrivent dans le sillage de Chicago, marqué par un ralentissement des exportations. Pour les oléagineux, la hausse passe de 15 % en décembre à 7 % en janvier.
En janvier, l'ensemble des fruits et légumes participe pour quasi 25 % à la hausse globale des produits agricoles. La chute de production de pomme provoque une hausse de son prix de 57 % par rapport à janvier 2012. Pour la poire, la hausse est de 30 %. Pour les légumes, les prix dépassent de 30 % les prix de janvier 2012, mais se situent 3 % en dessous du prix moyen 2008-2012.
L'Insee relève une hausse des prix sur un an de 11 % pour les gros bovins, de 9 % pour les porcs et de 12 % pour les volailles de chair. Les ovins enregistrent par contre une baisse de 5 %. Tant pour les animaux de boucherie que pour les volailles, les prix à la production sont supérieurs de 22 % aux prix moyens de 2008-2012.
Pour les œufs, les prix à la production sont supérieurs de 28 % à ceux de 2008-2012. Pour le lait de vache, le recul sur un an du prix à la production s'est encore réduit en décembre 2012 (-4 %).
quand on veut tuer son chien
mercredi 06 mars 2013 - 14h03
on l'accuse d'avoir la rage. les pris à la boucherie (production) sont superieurs de 22% aux prix de 2008/2012. donc hausse de prix. Lesquels ne s'étaient pas effondrés en 2008-2009. ceux des cereales sont de +35 % sur la meme periode. mais ils étaient au + bas depuis des années. la crise de l'élevage n'est pas du au cours des cereales (trop bas par rapport à l'inflation) mais à la politique suicidaire et absurde des pouvoirs publics (alimentation gratuite ou presque), des grandes surfaces et de Bruxelles. ASSASSINER les cerealiers provoque moins de troubles que d'augmenter de quelques euros le panier des consommateurs.