La Fédération nationale porcine (FNP), d'un côté, la FRSEA Bretagne et Jeunes Agriculteurs de la région ouest, de l'autre, insistent mardi dans deux communiqués de presse sur la nécessité de mettre en œuvre rapidement l'accord interprofessionnel sur l'étiquetage de l'origine géographique.
« Nous demandons aux industriels la mise en place très rapide des accords validés, insiste la FNP. Les distributeurs portent une responsabilité particulière dans la mise en place de ses mesures. Nous attendons qu'ils s'engagent sur leur marque de distributeurs (MDD) mais aussi sur les premiers prix. »
Le syndicat a demandé à ses troupes de vérifier l'application de l'accord dans les linéaires des accords interprofessionnels. Et elle prévient qu'elle « tiendra pour responsable les opérateurs qui porteraient atteinte à la sécurité alimentaire ». Ses craintes sont liées à l'affaire de la dioxine en Allemagne.
« La problématique de la dioxine [...] ne doit pas être un prétexte supplémentaire pour que les abatteurs tirent les prix vers le bas [...], insistent la FRSEA Bretagne et JA de la région ouest. La traçabilité, [...] notamment au travers de VPF, permet de garantir une qualité sanitaire de la viande française. »
Et la section porcine de la FRSEA d'ajouter avec JA qu'ils surveilleront « dans les jours à venir sur l'étiquetage des produits à base de porc en grande distribution, et ce pour garantir la fluidité du marché de la viande de porc en France et la bonne information du consommateur ».