Dans un communiqué de presse commun, le Sniv-SNCP et Coop de France expliquent, ce mardi 25 août 2015, que les entreprises « ne peuvent se réunir, ni sur des promotions déjà programmées, ni sur de nouveaux modes de commercialisation, tant que les éléments d'équilibres économiques essentiels au bon fonctionnement du marché ne sont pas retrouvés ». Leurs priorités restent la généralisation de l'indication de l'origine des viandes sur les produits transformés, l'exportation, et la réduction des distorsions des concurrences.
Ce communiqué arrive alors que « Stéphane Le Foll programme deux réunions cette semaine : une sur les promotions et une sur la contractualisation », rappellent le Sniv-SNCP et Coop de France. Sans nier l'importance de ces deux sujets, les représentants des abatteurs et des coopératives considèrent que « ce ne sont pas, loin de là, les modalités qui permettront à la filière porcine de sortir, dans l'immédiat, d'une crise dont la dimension risque de s'amplifier dans les prochains jours, une fois passée la période de la rentrée ».
Pour le Sniv-SNCP et Coop de France, la résolution de la crise passe par :
- « La généralisation de l'indication de l'origine des viandes identifiée clairement sur les produits transformés, de charcuterie et les plats préparés est une priorité », notamment pour améliorer l'efficacité des campagnes de communication.
- « Une mobilisation pour l'exportation, où il serait en particulier urgent d'engager la reprise des négociations avec la Fédération de Russie sur les échanges de gras et abats de porc ».
- « Une réduction des distorsions des concurrences en matière sociale et fiscale, ainsi qu'en matière de normes environnementales, sanitaires et administratives. Ces dossiers doivent être analysés sans délai. »
« Pour le Sniv-SNCP et Coop de France, il en va de la pérennité de toute notre filière. Le Sniv-SNCP et Coop de France seront présents aux réunions où ces points essentiels seront abordés et débattus. »