Coop de France bétail et viande s'inquiète dans un communiqué de l'évolution de la situation des éleveurs de viande bovine et porcine. Elle affirme qu'il « y a une nécessité absolue de dégager des mesures financières d'allègement des charges » et estime « que la filière, dans son ensemble, doit pouvoir supporter une hausse des prix à la production ».
« En qui concerne les productions bovines, cette fragilité ne leur permettra pas de faire face aux conséquences de la sécheresse [...] et amènera un bon nombre d'entre eux à décapitaliser pour passer l'hiver, sans espoir de retour à la normale », affirme Coop de France.
L'oganisation estime que la situation pourrait compromettre les reprises de cheptel liées à l'évolution démographique de la population des éleveurs bovins. Elle redoute que cela compromette le potentiel de production français et, par ricochet, l'emploi dans la filière. C'est pourquoi elle soutient « toute demande auprès des pouvoirs publics de mobiliser les dispositifs nécessaires à une année blanche sur les annuités d'emprunt ».
Concernant la pression sur les prix à la production, « le marché reste fluide dans un contexte d'offre modérée, ce qui n'explique en aucun cas la pression actuelle », constate-t-elle. Avant d'ajouter que « les entreprises coopératives de l'aval [...] ne peuvent donner le ton d'une hausse des cours si elles ne sont pas accompagnées par l'ensemble des opérateurs. Ces hausses doivent en effet pouvoir se répercuter à la distribution avec l'appui du leader français de l'abattage bovin et de la totalité des entreprises. »
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