accueil  Accueil / Actualités / Pommes de terre OGM : BASF s'explique sur la confusion des variétés en Suède

Pommes de terre OGM

BASF s'explique sur la confusion des variétés en Suède

Publié le vendredi 24 septembre 2010 - 17h36

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Le groupe BASF s'est expliqué, vendredi, sur la confusion à l'origine de la découverte en Suède de plants d'une pomme de terre OGM pas encore autorisée, et s'est engagé à modifier ses processus de production pour éviter de tels faux pas à l'avenir.

 

« La confusion » entre les semences d'Amadea, pomme de terre OGM développée par BASF pas encore autorisée, et celles d'Amflora, déjà cultivée dans trois pays européens, « est intervenue parce que les pots d'Amadea et d'Amflora se sont trouvés à certains moments dans la même pièce », a expliqué, dans un communiqué, Peter Eckes, patron de la division BASF Plant Science.

 

« A partir de maintenant, nous séparerons les processus de production d'Amadea et d'Amflora, afin que de telles erreurs ne se reproduisent plus », a-t-il ajouté.

 

Au début de septembre, un contrôle avait révélé la présence de plants d'Amadea dans un champ suédois d'Amflora. Les deux variétés sont destinées à un usage industriel, et non à la consommation par l'homme. Leur amidon est utilisé dans la confection de colle ou de matériaux de construction par exemple.

 

Sommée par la Commission européenne de s'expliquer, BASF avait avancé « une confusion » entre les deux variétés, et promis de faire la lumière sur l'affaire, qui avait suscité de vives réactions dans les milieux politiques et chez les adversaires des cultures OGM, notamment Greenpeace.

 

Amflora est cultivée depuis cette année dans trois pays de l'Union européenne, la Suède, l'Allemagne et la République tchèque. Dans ces deux derniers pays, « il n'y a aucun indice » de la présence d'Amadea dans les champs d'Amflora, a réaffirmé BASF, vendredi.

 

Le groupe est encore en négociations avec les autorités nationales allemandes et tchèques pour pouvoir utiliser la récolte d'Amflora aux fins prévues, c'est-à-dire comme semences en Allemagne et pour la production d'amidon en République tchèque. C'est la Commission européenne qui doit se prononcer sur le sort de la récolte en Suède.

 

 

Lire également :

 


Mots-clés : , ,

Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK