Le NEPG, syndicat des planteurs de pommes de terre du Nord-Ouest européen (Allemagne, Belgique, France, Pays-Bas, Royaume-Uni) estime, dans un communiqué paru vendredi, que la baisse des surfaces sur les cinq pays concernés s'élève à 3,5 % par rapport à l'année dernière, avec 525.922 hectares plantés.
Cette baisse est particulièrement marquée en Belgique, pays qui connaît la réduction de surfaces la plus importante (-7 %) mais aussi au Royaume-Uni (-5,5 %). C'est en France que la baisse est la plus faible (-0,2 %).
« Les plantations ont été plus tardives dans les cinq pays, ce qui pourrait entraîner un rendement moins important que l'année dernière, aussi bien dans les champs que dans les usines (rendement industriel lié aux calibres, à la matière sèche, etc.) », développe le NEPG.
Selon le syndicat, pour le moment, les cultures sont en retard et progressent de manière irrégulière mais il est encore trop tôt pour procéder à des prévisions de rendement.
Mais « sur la base d'une hypothèse de rendement qui serait le rendement moyen observé depuis 5 ans, et d'une baisse des surfaces de 3,5 % sur le périmètre du NEPG, la récolte s'établirait aux alentours de 24,2 millions de tonnes cette année, à comparer aux 26,7 millions de tonnes de l'année dernière. Ce qui correspondrait à une baisse de 9,3 % de la production. »