La FNSEA prend acte de l’approbation par les instances communautaires du programme de développement rural établi pour la France, doté d’une enveloppe globale de 13,5 milliards d’euros pour la période 2007-2013, selon un communiqué publié le 22 juin.
«En obtenant des pouvoirs publics français qu’ils compensent la baisse des crédits communautaires affectés à cette politique sur la période 2007-2013, comparativement à 2000-2006, nous arrivons à un juste équilibre», estime le syndicat.
Alors que la phase de mise en place nationale du dispositif s’ouvre, il demande à Michel Barnier, le nouveau ministre de l’Agriculture, «de donner toute l’attractivité qu’il convient à cette politique, en simplifiant réellement les obligations des agriculteurs qui s’engagent, afin de favoriser l’adhésion du plus grand nombre».
De son côté, la Confédération paysanne «regrette que l’examen du programme français par l’UE n’ait pas permis une véritable discussion de fond des choix français, préjudiciables à long terme, pour les paysans ayant fait le choix d’une agriculture respectueuse de l’environnement, et pour l’emploi paysan».
Elle aurait aimé «un transfert significatif des aides du premier pilier vers le second» et juge que «la pérennité de la prime herbagère (PHAE) n'est plus assurée du fait qu’elle sort du cadre du programme et est financée nationalement».
«Sur le plan environnemental, aucun signe fort n’est donné concernant la nécessaire évolution des pratiques», ajoute la Confédération paysanne. Seule consolation pour le syndicat: «Le maintien de l’enveloppe ICHN alors que l’UE souhaitait sa diminution.»