Après un mois d’avril particulièrement chaud et sec, les pluies de la première décade de mai ont été les bienvenues dans le Sud et le Centre-Est et, plus localement, du 8 au 11 mai 2010 dans la moitié nord de la France, d'après l'Unip (Union nationale interprofessionnelle des plantes riches en protéines) dans sa note aux opérateurs du jeudi 20 mai 2010.
En revanche, lors de la première quinzaine de mai, des températures exceptionnellement basses pour la saison ont été enregistrées. Cette période froide et assez longue s’est par ailleurs accompagnée d’un rayonnement faible.
Ces différents facteurs combinés (sécheresse, températures et rayonnement faibles) pourraient affecter la nouaison des protéagineux en cours de floraison : les pois et féveroles sont en effet au stade « début de la floraison-formation des premiers étages de gousses » dans le Sud-Ouest, de même que les cultures d’hiver dans la moitié nord.
Les cultures de printemps sont beaucoup moins avancées dans le Nord, le Centre et l’Ouest (de 6 à 10 feuilles pour les pois et de 6 à 8 feuilles pour les féveroles), précise l'Unip.
Etant donné la faible pluviométrie d’avril et les températures fraîches de mai, les maladies et ravageurs sont peu présents. Seuls quelques symptômes d’anthracnose sont visibles sur les bases des tiges des pois d’hiver en région Centre.
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vendredi 21 mai 2010 - 08h51
Ceux qui se sont rués sur ces cultures attirés par le miroir aux alouettes des aides risquent d'être déçus quand ils vont calculer leur marge. On verra alors l'an prochain quelles seront les surfaces semées. Sauf si les prix sont élevés, ce qui n'est pas le cas actuellement.