Le gouvernement va suivre les recommandations de la Banque de France et abaisser au 1er février la rémunération du livret A, un des placements préférés des Français, de 2,25 % à 1,75 %, a annoncé mardi le ministre de l'Economie, Pierre Moscovici.
« Je suivrai cette recommandation et le taux du livret A sera bien à 1,75 % », a déclaré le ministre sur RTL.
Compte tenu de la formule de calcul basée sur l'inflation en 2012, le taux de rémunération aurait normalement dû être de 1,5 %.
Mais le gouvernement et la Banque de France sont « tombés d'accord sur le fait qu'il y a quand même un souci des Français par rapport à leur pouvoir d'achat » et « donc nous avons rajouté un coup de pouce de 0,25% », a déclaré M. Moscovici.
« Ce qui fait que le pouvoir d'achat du livret A sera le plus important depuis deux ans », a assuré le ministre, en expliquant que le pouvoir d'achat du livret A représente la différence entre le taux de rémunération et le taux d'inflation.
La hausse des prix à la consommation (hors tabac) s'est établie à 1,2 % en 2012.
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mercredi 16 janvier 2013 - 10h04
Le problème est dans le mode de calcul de l'inflation. 1,2% ne correspond pas au ressenti du consommateur quant à ses dépenses ordinaires. Enfin, ce popuvoir d'achat est insidieusement réduit par l'augmentation de la fiscalité (locale et CSG principalement) dont on oublie volontairement de parler. D'autre part si l'Etat veut attirer des capitaux sur le livret A pour soi disant financer des logements, il faut que la rémunération soit attractive; or 1,75%, quoiqu'on essaie de nous faire gober, c'est minable.