Greenpeace publie ce 13 octobre un rapport sur l'impact environnemental des pesticides utilisés par l'agriculture dans l'Union européenne. « Il compile les données d'environ 250 publications scientifiques afin de décrire l'ampleur de la contamination de notre environnement par les pesticides et ses conséquences dramatiques pour certaines espèces vivantes qui remplissent des missions écologiques fondamentales », informe l'ONG.
Premier constat de ce rapport : les pesticides ne sont pas assez précis pour atteindre uniquement les parasites ciblés et peuvent nuire considérablement à d'autres organismes, souvent bénéfiques pour les cultures comme les abeilles, les oiseaux des champs, les libellules ou encore les amphibiens.
Ce rapport montre également que les pesticides sont disséminés dans l'environnement. Ils sont transportés par l'air, l'eau et même par les tissus des organismes vivants, parfois très loin du lieu où ils ont été appliqués.
Les lacunes de la réglementation des pesticides en Europe sont graves et nombreuses, estime Greenpeace. L'organisation relève notamment que les « effets cocktails » ou mélanges de pesticides ne font pas l'objet d'évaluations spécifiques ou encore que la capacité des pesticides à perturber le système endocrinien n'est toujours pas prise en compte.
« Les impacts néfastes des pesticides sur la santé et sur l'environnement sont de mieux en mieux connus par les scientifiques, ajoute Suzanne Dalle, chargée de campagne agriculture à Greenpeace. Pourtant, l'utilisation de pesticides continue de progresser en Europe. Cette addiction dangereuse doit cesser ».
Greenpeace appelle donc à une réorientation profonde de notre modèle agricole et insiste : l'agriculture sans pesticides, c'est possible, mais cette transition vers l'agriculture écologique doit bénéficier d'un soutien politique et financier fort.
Les lacunes sont grandes, mais nécessaire...
mercredi 14 octobre 2015 - 14h45
Je pense que tous les articles publiés dans la France Agricole reflètent la sincérité de leurs auteurs. Les commentateurs sont honnêtes dans leurs remarques, mais reconnaissons qu'ils ne disposent pas toujours des éléments crédibles qui emportent la décision d'adhésion à ce qu'ils pensent. Des produits bios qui ont intoxiqués, c'est certainement vrais, mais la vérité ils ont intoxiqués non pas parce qu'ils étaient bios, mais en raison du stockage, d'un traitement, d'une variété....,mais pas parce qu'ils étaient bios. En ce qui concerne le DDT il est crédible de dire que ce produit à réduit le paludisme à une certaine époque, car cela est vrai. Découvert comme insecticide en 1930 nous savons que dans de bonnes conditions d'utilisations il n'est pas trop dangereux pour l'homme, mais très nocif pour l'environnement, d'où son interdiction dans certains pays. Actuellement il est encore difficile de juger s'il apporte plus de bénéfices que de risques, mais on sait que sa toxicité dure dans le temps, alors pour l'environnement c'est une catastrophe vu son efficacité. Bien que les effets toxiques aigus pour l'homme soient rares, les études toxicologiques lui prêtent des propriétés de désorganisation endocrinienne, la durée gestationnelle, la durée de lactation, la santé reproductive, risque de cancer... alors pour un produit miracle dans certains cas, il reste un produit dangereux dont on ignore encore aujourd'hui toutes les conséquences néfastes. Dans le cas d'Haiti les autorités ont tardées à autoriser un produit chimiques pour désinfecter l'eau. Croyez vous un instant que des responsables sanitaires aient attendu une autorisation pour faire leur travaille s'ils avaient été conscient d'un danger comme le choléra, dites moi plutôt qu'ils n'ont pas anticiper le risque. Ces secouristes n'étaient peut être pas en état de le faire pour tout le pays rapidement, faute de moyens..... Car le temps d'arriver, de regarder, de s'installer, il se passe du temps avant de travailler et le choléra lui n'attend pas pour arriver. Je pense que l'on n'a pas le droit de traiter Greepeace de criminel. Cet organisme ne vend rien, il ne fait que nous informer, ce sont des témoignages de centaines de personnes ayant des connaissances sur un sujet donné que l'on nous transmet en résumé. que l'on nous traduit afin que ces textes nous soient compréhensibles. Ne pas être conscient que notre façon de produire nous conduit dans le mur est pour moi anormal. Ne pas accepter une information sur les produits que nous utilisons est de l'inconscience. Personnellement je ne connais pas Greepeace, mais je sais qu'il n'a aucun pouvoir sur ma manière de travailler, alors pourquoi se priver de ce qu'il dit cela peut m'être très utile pour ma santé et celle des autres.(voir ce qui est écrit sur un paquet de cigarettes) mais je fais comme je veux. Mais soyez rassuré nos dirigeants trouvent que notre manière de travailler est la bonne, ils ne changeront rien, ils n'écouteront pas Greepeace. Ils sont toujours pour des exploitations plus grandes, avec des prix rémunérateurs toujours plus petits. Parfois la vérité est dure à accepter surtout lorsqu'elle va à l'encontre de ce que l'on pense.