Dans un communiqué mis en ligne sur son site internet, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) rend compte d'une enquête sur la mise sur le marché de produits phytopharmaceutiques (PPP) et leur conformité à la réglementation.
Les contrôles ont notamment porté sur les produits destinés aux usages professionnels et aux jardiniers amateurs, sur les produits dits alternatifs, plus respectueux de l'environnement, et sur la conformité de l'étiquetage du classement de danger. Une attention particulière a également été portée au nouveau type de distribution que sont les sites internet.
Anomalies dans un tiers des établissements
Les anomalies relevées auprès de 168 établissements, soit 33,3 % des établissements contrôlés, étaient entre autres relatives aux conditions de vente (AMM retirée, non-respect des conditions de stockage, absence de prix à l'unité...). Concernant l'étiquetage et l'emballage, le classement de danger était parfois erroné et divers défauts ont pu être observés.
« Chez certains utilisateurs de produits phytopharmaceutiques et sur les sites de vente sur internet, les anomalies concernaient : des produits non autorisés, des retraits d'autorisation de mise sur le marché et des conditions de stockage inappropriées », ajoute la DGCCRF.
Au final, des analyses ont été effectuées et ont mis en évidence la composition non conforme de 14 échantillons.
La DGCCRF constate que l'enquête a démontré des progrès notables en termes de connaissance et de respect de la réglementation par les opérateurs économiques. Toutefois, elle estime que le suivi de l'exactitude des mentions de sécurité apposées sur l'étiquetage des PPP doit être maintenu.