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Phytos et nitrates

« Il faut aller beaucoup plus loin » (Ségolène Royal)

Publié le jeudi 20 novembre 2014 - 17h28

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Ségolène Royal s'est prononcée jeudi pour une interdiction de « toutes les substances dangereuses » dans l'alimentation, les emballages et les produits de soins. Elle s'est exprimée également sur la lutte contre les produits phytosanitaires et les nitrates.

 

« Ce qu'il faut, c'est éliminer toutes les substances dangereuses qui sont dans l'alimentation et dans les emballages, et dans les produits de soins, par exemple les parabènes, les phtalates », a déclaré la ministre de l'Ecologie. Elle était interrogée, sur BFMTV/RMC, à quelques jours de la conférence environnementale, qui réunira les 27 et 28 novembre 2014 à l'Élysée ministres, parlementaires, collectivités, ONG, entreprises et syndicats, autour de trois thèmes : l'organisation de la conférence sur le climat de l'Onu à Paris à la fin de 2015, les transports, les problématiques santé en lien avec l'environnement.

 

Ce sont « trois sujets majeurs pour notre vie quotidienne », a souligné la ministre. « Il faut identifier encore les produits chimiques [...], les éliminer, les interdire », a dit Ségolène Royal. « Par exemple les parabènes, les phtalates, les perturbateurs endocriniens », a-t-elle précisé. Les perturbateurs endocriniens sont des substances chimiques capables de modifier le fonctionnement hormonal et d'avoir des impacts sur la santé.

 

La ministre a également estimé qu'il fallait « aller beaucoup plus loin » dans la lutte contre les pesticides et aussi « lutter contre les nitrates ».

 

L'Assemblée nationale a voté en juillet des mesures restreignant l'usage de pesticides près des lieux sensibles comme les écoles, et le gouvernement a fait adopter à la fin de septembre par les députés, en commission, une anticipation de 2020 à la fin de 2016 de l'interdiction des produits phytosanitaires dans les espaces verts gérés par les collectivités territoriales.

 

Ségolène Royal a également indiqué avoir « lancé un appel à projets pour 1.500 méthaniseurs ». « Je vais rendre publique la carte des projets la semaine prochaine », a-t-elle ajouté. « Il y a des solutions positives », a estimé Ségolène Royal, expliquant qu'en transformant les déjections animales en biogaz, les méthaniseurs diminuaient la pollution tout en fournissant de l'énergie aux exploitations agricoles.

 


Les commentaires de nos abonnés (3)
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Exemple des voisins...

jeudi 27 novembre 2014 - 19h58

Nos amis les Danois sont précurseurs en matière d'environnement, et ont commencé bien avant les autres pays Européens la réduction d'apports azotés pour leurs cultures. Il en résulte qu'à l'heure actuelle ils sont obligés d'importer 95 à 100% de leurs blés pour la fabrication du pain alors qu'avant ils étaient en parfaite autonomie. La cause? Pas assez de proteïnes pour satisfaire la quallité boulangère. Veut-on faire la même chose en France? On va déjà cette année perdre pas mal de nos clients habituels...
commentaires agriculteurs

Gaston02
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samedi 22 novembre 2014 - 19h21

Nitrate = azote: pas d'azote= pas de récolte = famine ou prix qui flambent. Entre parentheses, il faut faire remarquer à Mme Royal que les plans de fumure sont obligatoires, que les agriculteurs ne balancent pas n'importe comment les intrants dans les champs pour la bonne et simple raison (hors considérations environnementales ) que cela est hors de prix et que contrairement à ce que l'on veut laisser croire les agriculteurs ne sont pas des crétins (rappel: cette année revenu nul ou négatif avec une bonne récolte), alors qu'elle trouve autre chose pour se faire mousser (les sacs en plastique c'est très bien).

loin dans quel sens?

jeudi 20 novembre 2014 - 17h44

Le discours politique démagogue par excellence que notre notre ministre maitrise. Encore faut il que ces paroles soient étayées par des faits , mais aussi des analyses coûts bénéfices, ce qui est loin d'être le cas. L'exemple des nitrates est édifiant: le monde scientifique admet maintenant leur absence de toxicité pour l'humain. Mais les politiques feignent de l'ignorer. Les phytos? il y a toujours des évaluations. Les agriculteurs aimeraient bien s'en passer, comme on aimerait bien se passer de payer des cotisations sociales! Notre ministre veut faire croire que nous pourrions vivre dans un monde plein de bisounours si nous le voulons. Et c'est l'élite de la France. Je ne vous dis pas comment nous regardent nos collègues européens...
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