Les pesticides nourrissent immanquablement la passion, ainsi que l'a démontré, le lundi 17 mai 2011, au cours de l'après-midi, un débat organisé par l'Afja (Association française des journalistes agricoles) entre la journaliste Marie-Monique Robin, auteur du livre « Notre poison au quotidien », et le directeur de l'Union des industries de la protection des plantes (UIPP), Jean-Charles Boquet.
Pour la journaliste, les fabricants de pesticides « gagnent du temps en créant le doute » sur les conséquences sanitaires sur l'homme de leurs produits. Marie-Monique Robin enfonce le clou en affirmant avoir connaissance de « beaucoup de cas où des scientifiques sont payés par l'industrie pour manipuler les dossiers ».
« Non, les industriels gèrent le doute. On travaille, on évolue pour gérer au mieux le doute », rétorque le directeur de l'UIPP, en rappelant que tous les pesticides mis sur le marché dans l'UE ont été évalués sur le plan de leur toxicité, plusieurs fois parfois.
L'espérance de vie continue à augmenter en Europe et aux Etats-Unis, observe encore Jean-Charles Boquet. Mais « l'espérance de vie en bonne santé diminue » en raison de l'accroissement des affections de longue durée, réplique la journaliste, qui ne voit qu'une « seule explication : l'exposition aux pesticides ».
Marie-Monique Robin met en cause les doses journalières admissibles (DJA) et les limites maximales de résidus (LMR) de pesticides – dont le calcul est assimilé à du « bricolage » – et pointe une sous-évaluation des risques présentés par les « faibles doses » dans l'alimentation.
Les premiers travaux conduits sur ce thème par les agences sanitaires (sur des fruits et légumes) concluent au contraire à une absence de risque pour la santé humaine, observe Jean-Charles Boquet. Même chose s'agissant des denrées alimentaires qui, dans leur très grande majorité, présentent des contaminations aux pesticides inférieures aux LMR.
Selon lui, les industriels sont de plus en plus transparents dans l'évaluation de leurs produits (dans la limite du secret industriel et commercial) et, « globalement, la situation est en progrès et rassurante. Toute la filière agricole a fait des progrès ».
Marie-Monique Robin a évoqué la création récente d'une association de défense des agriculteurs qui s'estiment victimes des pesticides, Phyto-Victimes, qui réunirait déjà, selon elle, 200 adhérents. Son action, initiée par Paul François, s'inspire de celle conduite par les victimes du distilbène.
popey16
mardi 11 juin 2013 - 15h07
le genre de personnage de madame robin et sa clique d ecolos sont prejudiciables a l evolution de la societe.il eut ete souhaitable que mme robin et sa clique aient vecu les annees de la guerre 39 45 avec l occupation allemande avec tickets de pain et de viande les habitants des villes devoraient les rutabagas et topinambours que les agriculteurs cultivaient pour le betail.peut etre auraient ils trouve leur bonheur car c etait du vrai bio sans engrais ni phytosanitaire.une partie du cheptel bovin etait tuberculeux mais la menagere acceptait la viande souvent apres une heure d attente a la boucherie.je ne souhaite pas le retour de ce temps.ces ecolos sont des inconscients 1 gamin meure de faim toute les 5 mn danslemonde