En clôture de la conférence de lutte contre la pauvreté, le Premier ministre a présenté le 11 décembre 2012 le plan du gouvernement en la matière. Un plan qui coutera entre 2 et 2,5 milliards d'euros sur cinq ans sans précision quant à son financement.
Parmi les mesures de ce plan de lutte contre la pauvreté, une revalorisation du RSA « socle » de 10 % sur cinq ans, avec une première hausse de 2 % qui interviendrait probablement en septembre 2013.
« Cette revalorisation représentera 1 milliard d'euros pour les finances publiques en 2017, à nombre d'allocataires constants », précise l'AFP. En effet, le RSA « socle » ne représente aujourd'hui que 43 % du Smic, alors que le RMI correspondait à sa création, en 1989, à 50 % du Smic.
Jean Marc Ayrault a également indiquer vouloir réformer le RSA activité et la prime pour l'emploi (PPE) dès le premier semestre de 2013. Selon lui, 68 % des allocataires potentiels du RSA activité ne le réclament pas, il promet donc le lancement d'une campagne de promotion des droits sociaux en 2013 et une simplification des démarches administratives.
La CMU-C (couverture maladie universelle complémentaire) devrait aussi faire l'objet d'une revalorisation pour permettre à 500.000 personnes supplémentaires d'en bénéficier. Ce dispositif assure la gratuité des soins médicaux sans avance de frais. Enfin, une « réflexion générale sur la politique familiale » sera menée au premier trimestre de 2013 pour améliorer l'aide aux familles nombreuses et monoparentales particulièrement touchées par la pauvreté.
Le Premier ministre a signalé que ce plan serait finalisé d'ici à son adoption par le comité interministériel de lutte contre l'exclusion qui devrait se réunir le 22 janvier 2013. Les associations réunies lors de cette conférence ont globalement bien accueilli la méthode du gouvernement, même si pour elles, la revalorisation du RSA reste insuffisante.
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mercredi 12 décembre 2012 - 18h21
Qui va payer? Les taxes, on n'en peut plus. Qu'ils fassent au moins l'effort de faire la chasse aux parasites, c'est à dire à ceux qui profitent du système sans avoir la moindre intention de chercher du boulot pendant que ceux qui travaillent se font saigner pour eux(et ne venez pas me dire qu'il n'y en a que très peu, car c'est déja trop). Maintenant, aider ceux qui en ont "momentanément" besoin est normal