«Nous refusons de participer au groupe de travail consacré à l'article 63» relatif à la réorientations des aides, affirme Philippe Pinta, président d'Orama, dans un entretien paru dans la presse départementale et transmis le 4 février par l'Union des grandes cultures.
«Qu'il assume lui-même ses décisions!», déclare Philippe Pinta au sujet du ministre de l'Agriculture, Michel Barnier. Ce dernier invitait, dans son plan, les professionnels des grandes cultures à réaffecter le solde de l'aide découplée, issu de la mise en œuvre de l'article 63 pour la réorientation.
«Cette possibilité offerte par le ministre risque d'être un élément de division à l'intérieur de notre secteur», tempête le responsable professionnel. Il «utilise toutes les armes possibles pour mettre la zizanie dans le monde professionnel», ajoute-t-il.
Philippe Pinta demande également que «la FNSEA (les) soutienne pour forcer le ministre à revoir sa copie. Si on laisse faire les choses en l'état, cela va faire exploser le monde professionnel».
Michel Barnier suggérait que ces sommes puissent favoriser les zones intermédiaires. Pour cela, Xavier Beulin, vice-président d’Orama, propose «une sorte de mesure deuxième pilier», sur le modèle de l'aide rotationnelle.
