« Nous sommes contre toute évolution du taux de la modulation, qui implique un transfert des fonds de la Pac du premier pilier (soutien aux marchés) vers le second pilier (développement rural)», a souligné, mardi, Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA.
«Nous sommes favorables à un taux zéro de modulation. Mais il faut être réaliste. Face aux propositions de la Commission, nous voulons la limiter à 4% et c'est déjà beaucoup», a-t-il poursuivi.
«La modulation, c'est un vraie connerie!», a surenchéri Xavier Beulin, premier vice-président de la FNSEA, rappelant que l'utilisation des fonds du second pilier supposait un cofinancement de l'Etat membre à hauteur de 50%.
Dans le cadre du bilan de santé de la Pac de 2003, Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA, a indiqué qu'il travaillait au rééquilibrage des aides. A ce sujet, il espère «trouver le chemin pour que les ajustements réglementaires du bilan de santé puissent s'appliquer dès 2009».
A propos de la réforme de la Pac en 2013, «je vais militer pour qu'il y ait une déclaration commune d'intention sur l'agriculture», a déclaré le président de la FNSEA.