Responsable en conseil agricole chez CER France, Thierry Lemaître invite à « relativiser l'impact de la baisse des aides [Pac] par rapport à la volatilité des marchés ».
Dans un communiqué de presse diffusé le 8 janvier, CER France, « premier réseau associatif de conseil et d'expertise comptable », évalue l'impact de la réforme de la Pac sur les aides publiques à l'agriculture, en particulier les DPU.
« Les exploitations les plus touchées seront les exploitations avec des cultures de betteraves, pommes de terre de fécule, chicorée ou protéagineux, les exploitations laitières intensives, ainsi que les exploitations mixtes ayant obtenu des références pour une production bovine d'engraissement, entre autres », souligne Thierry Lemaître.
Cela étant, le conseiller invite à « relativiser l'impact de la baisse des aides par rapport à la volatilité des marchés. Focaliser son attention uniquement sur la diminution des soutiens publics en matière de résultat économique serait une erreur. [...] En raison de l'amplitude des prix du marché auquel l'agriculteur est aujourd'hui confronté, la variabilité des résultats peut être jusqu'à cinq fois supérieure à l'effet de la Pac » (1).
« Chaque agriculteur doit donc faire preuve de lucidité et envisager toutes les possibilités pour s'adapter ou compenser une diminution de résultat prévisible. Il est important d'anticiper l'application de la prochaine réforme de la Pac, prévue en 2015, qui ne sera sans doute pas la dernière. En effet, la convergence des aides n'étant réalisée que partiellement, tant au niveau européen qu'au niveau national, nous devons nous attendre prochainement à la mise en chantier d'une nouvelle réforme aboutissant à la convergence totale. »
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(1) « Ce constat résulte de calculs effectués sur la base d'une hypothèse haute de blé à 190 €/t et de colza à 400 €/t contre une hypothèse basse de 130 €/t pour le blé et 280 €/t pour le colza », précise Thierry Lemaître.
ah, le cer ....
vendredi 10 janvier 2014 - 13h53
Peut etre que pour aider à passer le cap vont il adopter des tarifs raisonnables et non pas augmenter à" tout va" et prendre le paysan pour une "vache à lait"....