Les producteurs de blé, de maïs et d'oléo-protéagineux, réunis mercredi en assemblée plénière d'Orama, ont appelé « solennellement l'attention du ministre de l'Agriculture sur les conséquences des décisions nationales à prendre pour l'application de la réforme de la nouvelle Pac ».
Ils préconisent ainsi une « solution équilibrée », rappelant la chute des prix de 25 % et les rendements affectés par les intempéries du printemps dans certaines régions. Orama demande ainsi « un niveau d'aide de base qui leur apporte une sécurité face à la volatilité des conditions économiques et aux incertitudes climatiques ». « Tout redéploiement d'aides à des fins de redistribution aux premiers hectares des exploitations doit être exclu », insiste l'union des grandes cultures qui préconise par ailleurs « une convergence nationale des aides qui soit partielle et progressive sur la période, y compris pour leur part dédiée au "verdissement" de la Pac ».
Pour Orama, « la Pac doit demeurer une politique à caractère économique et de dimension européenne », si bien qu'elle s'oppose « avec fermeté au scénario actuellement privilégié par les Pouvoirs Publics, dans lequel 30 % de l'enveloppe des paiements directs aux exploitants seraient ponctionnés pour être redistribués en bonne partie dans les faits à des non-professionnels ».
« S'ajoutant aux impacts déjà fortement négatifs de la convergence et d'un verdissement inadapté pour les exploitations spécialisées de taille moyenne, cette approche serait désastreuse pour les producteurs de grains, tout particulièrement dans les régions à faible potentiel. En outre, elle serait source de distorsion majeure avec les producteurs d'autres pays de l'UE., notamment allemands, qui bénéficieraient de soutiens très supérieurs », appuie le syndicat spécialisé.
attention arnaque
jeudi 05 septembre 2013 - 22h30
Que orama soit pour la convergence des aides sans surprime au premiers ha est comprehensible avec comme finalitée , une ponction sur les zones d'elevage.En effet les exploitations d'elevage on souvent des DPU à l'ha elevées mais avec des surface bien plus faibles mais surtout plus de main d'oeuvre.Pour ma part, producteur de lait sur 65ha,j'ai des dpu de 420 euros,mais avec 2.5 uth.Pourquoi ne parle t'on jamais des aides par exploitant?