accueil  Accueil / Actualités / Pac 2013: l'Inra met en évidence le besoin d'outils stabilisateurs

Pac 2013

L'Inra met en évidence le besoin d'outils stabilisateurs

Publié le jeudi 04 octobre 2007 - 19h30

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer
© GFA

D'après les trois scénarios de l'étude prospective «Agriculture 2013», conduite à l'initiative de l'Inra, du Crédit agricole et de Groupama, une politique de gestion des risques de fluctuations des prix et de la production devra intégrer la boîte à outils de la Pac.

Les premiers résultats de cette étude présentés le jeudi 4 octobre à Paris montrent que, quelles que soient les hypothèses de croissance retenues, la Pac de demain devra «autant stabiliser que soutenir les marchés et les revenus».

Comme l'a relevé Michel Barnier, lors de son intervention, cette étude pose la question de «la nature des soutiens face à la volatilité des prix... Un piège qui peut se refermer si nous n'anticipons pas». Sans doute le ministre de l'Agriculture faisait-il allusion aux récentes décisions de Bruxelles en matière de droits de douane sur les céréales?

Conduite par une centaine d'experts et chercheurs, cette étude montre l'impact positif de la croissance économique mondiale sur l'agriculture européenne: «Plus ça va , mieux ça va», résume Hervé Guyomard de l'Inra.

La forte dépendance entre le développement des biocarburants et le secteur des céréales et des oléagineux est aussi établie avec un impact supérieur pour ces productions, à celui de la réforme de la Pac, telle qu'elle est envisagée par Bruxelles, et des négociations à l'OMC, quelle qu'en soit l'issue.

Par contraste, les productions animales herbagères seraient les plus concernées, mais de manière négative, par les mécanismes de la future Pac et par les négociations du cycle de Doha. Cela pourrait se traduire par une diminution draconienne des volumes offerts et du nombre d'exploitations, ce qui rendrait d'autant plus légitime «l'octroi d'aides des premier et deuxième piliers pour répondre à des objectifs environnementaux et territoriaux clairement définis».

Situant ces perspectives dans un contexte plus large, Christian de Boissieu, président du Conseil d'analyse économique, a mis en garde sur les risques d'hypothèses de croissance mondiale trop élevée à moyen terme: «Le rythme de croissance actuelle de la Chine ne me paraît guère soutenable», a-t-il justifié.

Selon plusieurs experts intervenant lors de la présentation de cette étude, l'évolution du coût des transports peut aussi avoir une incidence importante sur les échanges de produits agricoles et donc les prix, de nature à bouleverser les scénarios.

E.M.


Ces articles peuvent également vous intéresser :

Dernières Actualités
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK