La Fédération nationale ovine (FNO) a alerté des risques de découragement des producteurs face à la chute actuelle des cours, jeudi, dans un communiqué. Elle appelle à un «sursaut collectif de la filière pour ne pas couper l'herbe sous le pied des moutonniers».
L'organisation syndicale prévient qu'elle «sera extrêmement vigilante et dénoncera toute méthode allant à l’encontre de la défense de l’agneau français, car sans producteur demain, c’est la filière qui se condamne dès aujourd’hui».
La FNO estime que les prix bas de la viande ovine en provenance des autres Etats membres de l'Union européenne, et la présence de découpes d’agneaux néo-zélandais en promotion ont intensifié la baisse des cours français ces dernières semaines.
Cette chute , «-9% en 16 semaines au niveau national, et jusqu'à 17% dans certaines régions, plonge les éleveurs ovins dans l’incertitude, assure l'organisation syndicale. Or, si les conclusions du bilan de santé de la Pac donnent de nouvelles perspectives, elles n’entreront en vigueur que fin 2010».
«La mobilisation générale est requise pour trouver des solutions durables qui assurent une plus forte régularité des cours et permettent à chaque maillon de la filière de travailler ''gagnant-gagnant'', insiste la FNO. Notamment en assurant une rémunération à chacun en phase avec la réalité de ses coûts de production.»
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