Les abattages d'agneaux en mars ont augmenté de 20 % à plus de 470.000 têtes (+80.000 têtes) comparés à mars 2012, selon la note Agreste conjoncture sur les animaux de boucherie, publiée mardi par le ministère de l'Agriculture.
La note explique que cette situation est liée au positionnement différent dans le calendrier des fêtes de Pâques (au début d'avril en 2012, et le dernier week-end de mars en 2013). Par contre, les abattages d'ovins de réforme sont restés stables par rapport à 2012.
En mars 2013, du fait de la hausse de la demande, les cours moyens de l'agneau et de la brebis ont grimpé par rapport au début de l'année. Ils sont restés néanmoins inférieurs à ceux de mars 2012.
En février 2013, la production ovine a augmenté de près de 8 % par rapport au niveau bas de 2012. Elle a atteint près de 366.000 têtes, en hausse de 2 % par rapport à la moyenne de la période 2008- 2012.
Dans un contexte de stabilité des abattages, cette hausse est liée à la progression des exportations d'ovins vivants et à la baisse des importations. Avec près de 50.000 têtes, les exportations d'ovins vivants ont été supérieures de près de 20.000 têtes au niveau de 2012.
L'Espagne est le principal client de la France. Avec plus de 31.000 têtes, les ventes vers ce pays ont progressé de 7,5 %.
Les importations de viande ovine dans un contexte de stabilité des abattages sur le mois de février ont baissé (-13,5 % à 6.800 tec), la consommation se repliant de 8 % par rapport à 2012. Les principaux pays fournisseurs sont concernés par cette baisse : -10 % pour le Royaume-Uni, -25 % pour les importations de Nouvelle-Zélande.
Par contre, les importations en provenance d'Irlande ont progressé de 2 % sur le mois de février.