L'identification électronique des ovins et caprins déçoit tant les éleveurs que l'aval de la filière, constate un rapport du ministère de l'agriculture, rendu public à la fin de novembre 2013.
« Cela coûte cher et ça ne sert à rien » : c'est l'une des réflexions émises les petits détenteurs d'ovins au sujet de l'identification électronique et recueillies par les inspecteurs du Conseil général de l'alimentation, de l'agriculture et des espaces ruraux (CGAAER) dans le cadre d'une enquête sur le dispositif électronique.
« Pour la plupart des éleveurs, l'indentification reste une contrainte réglementaire », indiquent les deux inspecteurs. Selon le rapport, une faible proportion d'éleveurs trouve une valorisation dans la gestion de leur troupeau, tandis que l'aval de la filière se montre déçu face aux performances des matériels de lecture.
Selon l'enquête, les trois quarts des reproducteurs ovins et caprins sont « électronisés », et un point de non-retour semble atteint. Pour autant, les inspecteurs recommandent « d'étudier les pistes permettant de réduire les coûts de l'identification et de faciliter les commandes groupées en matériel de lecture en subventionnant pendant une période de dix-huit mois des projets globaux incluant les logiciels assurant l'interfaçage avec l'environnement. »
A télécharger :
- Le rapport du CGAAER (Juin 2013 - n° 12128)
inutilite reconnue
jeudi 28 novembre 2013 - 18h40
Alors que les eleveurs l'ont toujours dit, il a fallu que la France depense des millions pour reduire le cout faramineux des boucles électroniques (5 fois + cher) ,avant de se rendre compte que ça ne sert à rien A part quelques faux agriculteurs,les agriculteurs ne se servent pas d'electronique pour savoir quelle brebis est bonne dans un troupeau il en sera de meme pour les vaches dans quelques annees, donc je dis au ministre de l'agriculture : faites au moins l'economie en arretant de suite l'electronisation bovine