Les ministres de l’agriculture des vingt-sept Etats membres de l’Union européenne n’ont pas réussi à se mettre d’accord, lundi, sur l’autorisation de culture d’une variété OGM de pomme de terre. Onze pays ont voté contre cette demande, six, dont la France, se sont abstenus, les dix autres ont voté en sa faveur.
Comme le veut la procédure, la Commission européenne devrait prendre sous peu une décision sur ce dossier.
Elle pourrait à cette occasion s’appuyer sur l’avis favorable de l’Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA) qui a estimé en début d’année qu’«il est improbable que la pomme de terre ait un effet néfaste sur la santé humaine et animale ou sur l’environnement dans le cadre des utilisations proposées».
Cette pomme de terre a en effet été génétiquement modifiée pour extraire davantage d’amidon à des fins industrielles.
Toutefois, les organisations écologistes, telles que Greenpeace, estime que le gène que possède cette pomme de terre est une menace pour la santé animale et humaine.